Sustainability Newsletter #31


#Le chiffre du mois - Plus de 100 morts dans des inondations au Brésil
Plus de 100 morts dans des inondations au Brésil, l’urbanisation sauvage et le changement climatique pointés du doigt
En quelques heures, il est tombé 70 % de ce qui est normalement attendu pour cette période. L’État du Pernambouc, dans le nord-est du Brésil, a été frappé par des pluies torrentielles et des glissements de terrain le mois dernier. Ils ont fait plus de 100 morts en seulement quelques jours, selon un bilan encore provisoire. La ville de Recife, qui compte près de quatre millions d’habitants, a été particulièrement touchée. Des maisons dans les favelas se sont effondrées et des quartiers entiers ont été ensevelis sous les eaux.
Le spécialiste en catastrophes naturelles José Marengo a confirmé à l'AFP que ces précipitations exceptionnelles étaient dues au réchauffement climatique, mais étaient surtout meurtrières à cause de l'urbanisation sauvage. "La pluie en soi ne tue pas. Ce qui est mortel, c'est la pluie sur des habitations situées dans des zones à risque".
Cette tragédie n’est pas sans rappeler d’autres épisodes qui se sont produits plus tôt dans l’année dans le sud de l’État de Bahia en décembre, dans la région de Sao Paolo en janvier ou encore à Petropolis, près de Rio de Janeiro, en février dernier où 233 personnes avaient été tuées lors de pluies torrentielles et de coulées de boue. Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a classé la région métropolitaine de Recife comme l'une des villes les plus vulnérables au monde face au changement climatique.
Sources : Novethic, The Guardian

Tendances et Initiatives
Fit for 55 : le parlement européen vote la fin des ventes de voitures neuves thermiques en 2035
"C'est une révolution dans l'automobile" se réjouit l'eurodéputée écologiste Karima Delli. Mercredi 8 juin, à l'issue d'une journée intense en émotions, les eurodéputés ont voté en faveur de la fin de la vente de voitures neuves essence, diesel et hybrides en 2035. Un vote historique, qui s'est joué à quelques voix près, avec 339 votes pour et 249 contre. Peu de pays sont plus ambitieux que l'Union européenne. Il y a la Norvège qui prévoit une fin pour 2025 et le Royaume-Uni, la Suède, l'Irlande, le Danemark et les Pays-Bas en 2030.
La mesure a en effet fait l’objet d’un intense lobbying, "un tsunami de lobbying" même selon les termes employés par Pascal Canfin (Renew), président de la commission Environnement du Parlement européen. Les données compilées par InfluenceMap pour Euractiv montrent que le secteur automobile a tenu à lui seul 32 réunions avec les députés européens travaillant sur cette proposition de législation entre septembre et mars. La grande majorité d’entre elles, 22 réunions, ont eu lieu avec des associations professionnelles ou des entreprises opposées au projet de l’UE visant à mettre fin à la vente de voitures essence et diesel.
L'Inde assouplit ses règles pour favoriser le passage aux énergies propres
L'Inde a assoupli les règles permettant aux consommateurs commerciaux et industriels de passer à des sources d'électricité vertes, alors que le pays cherche à décarboniser son économie basée sur les combustibles fossiles.
Les utilisateurs qui cherchent un "accès ouvert" à une source d'énergie propre - sans être liés au distributeur local - auront moins de surtaxes à payer, et le processus d'approbation sera plus rapide, a déclaré le ministère de l'énergie dans un communiqué. Le seuil pour de telles transactions est réduit à 100 kilowatts, contre 1 mégawatt auparavant, afin de permettre aux petits consommateurs d'en bénéficier.
Les nouvelles règles pourraient accélérer l'abandon par les grands consommateurs d'électricité du charbon, qui est actuellement la source de plus de 70 % de l'électricité en Inde. Les entreprises sont soucieuses d'améliorer leurs références en matière de durabilité, et elles adoptent de plus en plus l'énergie renouvelable.
Sources : Bloomberg, Financial Post

Finance durable
Le CSP de l'Université de Zurich et PwC Suisse ont constaté que les pratiques d'investissement durable des banques privées ont beaucoup progressé
D'une manière générale, nous constatons que les pratiques d'investissement durable ont beaucoup progressé dans les banques privées. En particulier du côté de la gouvernance, les banques ont commencé à développer des plans d'action concrets et à établir des objectifs pertinents en matière d'investissement durable. Toutes les banques privées ont répondu à la demande croissante des clients en augmentant la profondeur et l'étendue de leur gamme de produits, comme en témoigne l'augmentation significative du taux de croissance annuel composé des actifs sous gestion déployés dans l'investissement durable, qui a atteint jusqu'à 60 % pour certaines banques au cours des trois dernières années.
La réglementation a été un élément moteur dans la volonté des banques à offrir et à améliorer les solutions d'investissement durable, en particulier dans les banques privées européennes. Le plan d'action de l'UE et le règlement sur la divulgation des informations relatives à la finance durable (SFDR) obligent toutes les banques à reconnaître l'investissement durable comme un élément essentiel de leurs activités.
Dans le même temps, la demande croissante des clients a également conduit les banques privées à proposer une gamme plus large de produits. Néanmoins, des inquiétudes subsistent quant à l'impact washing et au greenwashing, et des améliorations sont possibles en ce qui concerne la profondeur des offres d'investissement durable.
Les banques privées ont fait des progrès notables en matière d'interaction avec les clients. De nombreuses banques demandent désormais à leurs clients d'indiquer leurs préférences en matière d'investissement durable lors du processus d'onboarding, souvent par le biais de solutions numériques innovantes, et certaines considèrent même désormais l'investissement durable comme l'option par défaut, à moins que le client ne choisisse explicitement de ne pas le faire.
Source : University of Zurich

Planète et Société
Le nouveau gouvernement australien confirme une action plus stricte en matière de climat
Le nouveau gouvernement australien s'est engagé à renforcer ses objectifs à court terme en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre, un changement de politique clé dans un pays longtemps considéré comme en retard en matière de climat mondial. Le Premier ministre Anthony Albanese, qui a pris ses fonctions le mois dernier, a confirmé la promesse électorale de réduire les émissions de CO2 de 43 % par rapport aux niveaux de 2005 d'ici 2030, affirmant que ce nouvel objectif donnerait des certitudes aux citoyens et aux entreprises.
"Un avenir alimenté par une énergie plus propre et moins chère. Un avenir dans lequel nous fabriquons plus de choses ici", a-t-il déclaré en mai à Canberra. "Un avenir dans lequel nous participons à l'effort mondial pour relever le défi du changement climatique, mais aussi pour saisir l'opportunité qui se présente en agissant sur le changement climatique." Le gouvernement d'Albanese a officiellement signé en mai l'engagement climatique actualisé dans le cadre de l'Accord de Paris des Nations unies, les premiers nouveaux objectifs fixés depuis un engagement initial en 2016. Le précédent gouvernement du pays avait promis de réduire les émissions de 28 % d'ici à 2030 et s'était fixé pour objectif d'atteindre le niveau net zéro d'ici à 2050.
Stockholm+50 : le sommet de la Terre fête ses 50 ans et appelle à une "pause collective"
Pour fêter le cinquantième anniversaire du tout premier sommet de la Terre, qui s’est tenu en 1972, l'Assemblée générale des Nations Unies a organisé une réunion internationale à Stockholm ces 2 et 3 juin, baptisée "Stockholm+50, une planète saine pour la prospérité de tous - notre responsabilité, notre opportunité". Ce sommet a mis en avant notamment "trois dialogues de leadership" sur le besoin urgent d'actions pour parvenir à une planète saine et à la prospérité ; la reprise durable et inclusive après la pandémie de coronavirus ; et l’accélération de la mise en œuvre de la dimension environnementale du développement durable. Une déclaration finale est attendue à l'issue de ces deux jours.
La Déclaration de Stockholm adoptée le 16 juin 1972 par la Conférence des Nations Unies sur l’environnement humain a été le premier document à reconnaître les interconnexions entre développement, pauvreté et environnement. C’est aussi la première conférence à introduire de façon significative l'environnement dans l'agenda mondial, marquant le début du multilatéralisme environnemental. C’est à ce moment-là qu’est né le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), rattaché à l'Assemblée générale, à qui l'on doit la création du Giec et de l'Ipbes.
"Aujourd'hui, l'humanité a le choix : nous pouvons continuer sur la voie des 50 dernières années, caractérisées par une croissance déséquilibrée, une richesse inégale et une consommation et une production non durables entraînant une dégradation de la planète et des inégalités croissantes, des problèmes de santé, la méfiance et le désespoir pour le plus grand nombre et une bonne vie pour quelques-uns. Ou nous pouvons collectivement faire une pause et avancer avec empathie et solidarité, anticipation et prévoyance vers une action collective pour un avenir meilleur. Stockholm+50 nous offre une opportunité pour une pause collective", explique le PNUE dans une notre de cadrage.
Sources : Novethic, The Guardian

News entreprises
Roundup : la Cour suprême américaine inflige un revers à Bayer
- Entreprise : BAYER AG
- Secteur : INTERNET, CONTENT, SOFTWARE & SERVICES
- Note trèfle : 3/10
En Mai, la Cour suprême a fait part de son refus d'examiner une demande du groupe allemand à propos de son désherbant Roundup. De quoi rendre définitive sa condamnation préalable à verser 25 millions de dollars à un plaignant, atteint d'un cancer et attribuant sa maladie au produit chimique.
Cette décision pourrait avoir de lourdes conséquences financières pour Bayer : plusieurs dizaines de milliers de plaintes ont été déposées aux Etats-Unis par des utilisateurs du désherbant à base de glyphosate.
La dangerosité du glyphosate en général et du Roundup en particulier fait l'objet d'un bras de fer juridique depuis des années. Pour faire intervenir la Cour suprême dans le litige, Bayer avait rappelé que l'EPA, l'agence fédérale de protection de l'environnement, n'a pas demandé à l'entreprise de mettre en garde contre l'utilisation de son produit.
Google va payer 112 millions d'euros à 15.500 employées pour discrimination sexiste
- Entreprise : ALPHABET INC
- Secteur : INTERNET, CONTENT, SOFTWARE & SERVICES
- Note trèfle : 5/10
Google va verser plus de 112 millions d'euros (118 millions de dollars) à 15.500 femmes employées pour résoudre les inégalités salariales dont l'entreprise est accusée. L'affaire débute en 2017 en Californie, lorsque quatre femmes, anciennes salariées, signent une plainte contre Google. Elles accusent alors l'entreprise de ne pas respecter la loi sur l'égalité des salaires femmes-hommes prévue par l'État de Californie: elles mentionnent une différence de salaire de plus de 16.000 euros (17.000 dollars) par an.
L'inégalité salariale n'est pas le seul blâme fait à l'entreprise. Selon le média américain The Verge, l'entreprise aurait également assigné des femmes à des postes moins élevés que des hommes à expériences et qualifications similaires, leur attribuant également des bonus amoindris face à leurs collègues masculins.
En outre, Google s'est plié à la demande d'avoir recours aux services d'une entreprise tierce, chargée d'évaluer ses pratiques et politiques en matière d'égalité. Si l'entreprise a accepté la négociation, elle nie toutefois "toutes les allégations de la plainte et maintient que le groupe s'est pleinement conformé à toutes les lois, règles et règlementations applicables à tout moment", indique-t-elle dans un message adressé à nos confrères de l'AFP.
Sources : BFM, Yahoo finance
Glencore s'enrichit grâce au charbon, mais des questions subsistent quant à son plan de sortie
- Entreprise : GLENCORE PLC
- Secteur : STEEL, CONSTRUCTION MATERIALS, OTHER METALS AND MINING
- Note trèfle : 0/10
Glencore Plc s'enrichit grâce au charbon. La société est en passe de réaliser une nouvelle année de bénéfices exceptionnels, ses actions viennent d'atteindre un niveau record - un exploit qui semblait improbable pendant la majeure partie de la dernière décennie - et les investisseurs sont prêts à engranger des bénéfices exceptionnels. Mais certains d'entre eux se demandent maintenant comment tout cela va se terminer.
Aujourd'hui, l'entreprise est obligée de réexaminer le débat. Un nombre suffisant d'actionnaires ont voté contre le plan de lutte contre le changement climatique en avril pour déclencher un processus de consultation, qui est maintenant en cours. Et certains investisseurs font pression pour obtenir plus de détails sur le plan de réduction progressive des activités et l'assurance que les chiffres de la production de charbon ne remonteront pas dans les années à venir.
En mai, l'Australasian Centre for Corporate Responsibility, un groupe de défense des actionnaires, a écrit au président-directeur général de Glencore pour demander plus de clarté. L'ACCR, ainsi que les influentes sociétés de conseil Glass Lewis & Co. et Institutional Shareholder Services, avaient exhorté les actionnaires à voter contre la stratégie de la société en matière de changement climatique lors de la réunion des investisseurs d'avril.
"Il y a six semaines, Glencore a reçu un message clair de la part de près d'un quart de ses actionnaires : améliorez votre plan climatique et votre approche du charbon", a déclaré l'ACCR. "En Australie, Glencore plaide pour de grands projets de charbon thermique nouveaux et en expansion bien au-delà des années 2040."
Sources : Bloomberg, Yahoo Finance
Le plan de NextEra pour réduire ses émissions de CO2 est un énorme pari sur l'hydrogène
- Entreprise : NEXTERA ENERGY INC
- Secteur : UTILITIES
- Note trèfle : 4/10
Le projet de NextEra Energy Inc. d'éliminer les émissions de gaz à effet de serre d'ici 2045 sans recourir à des systèmes de capture du carbone ou à des compensations constitue l'un des plus grands paris jamais réalisés pour faire de l'hydrogène un élément central du paysage énergétique.
La société, qui exploite Florida Power & Light et possède l'un des plus grands promoteurs d'énergie éolienne et solaire au monde, veut convertir plus des deux tiers de ses centrales au gaz naturel pour qu'elles fonctionnent à l'hydrogène. Le combustible, dans ce cas, serait produit par des énergies renouvelables à l'aide de dispositifs appelés électrolyseurs. En outre, NextEra cherche à devenir un leader dans la production d'hydrogène et le développement d'infrastructures afin de pouvoir l'utiliser pour décarboner les centrales électriques, les transports et l'industrie lourde à travers les Etats-Unis.
Sources : Bloomberg, Financial Post

Etude
Dans les forêts nigérianes en voie de disparition, les bûcherons sont plus nombreux que les arbres
Entre 2001 et 2021, le Nigeria a perdu 1,14 million d'hectares de couverture arborée, ce qui équivaut à une diminution de 11 % de la couverture arborée depuis 2000 et à 587 millions de tonnes d'émissions de dioxyde de carbone, selon Global Forest Watch, une plateforme qui fournit des données et surveille les forêts. La coupe d'arbres pour l'exploitation forestière, l'ouverture de terres agricoles ou pour alimenter la demande énergétique d'une population croissante exerce une pression sur les forêts naturelles du Nigeria.
Le 9 mai, le président Muhammadu Buhari a déclaré lors d'une réunion de la COP15 à Abidjan, en Côte d'Ivoire, que le Nigeria avait créé un fonds national d'affectation spéciale pour la foresterie afin de contribuer à la régénération des forêts du pays. Cela pourrait ne pas suffire, car le pays perd des forêts à un rythme plus rapide. "Protéger la forêt, c'est se protéger soi-même. Lorsque nous détruisons la forêt, nous détruisons l'humanité", a déclaré Femi Obadun, directeur de la gestion forestière au ministère de l'agriculture de l'État d'Ondo.
Sources : Reuters, Global Forest Watch

Infographie
L'énergie solaire inonde les réseaux européens alors que la vague de chaleur fait grimper la demande
Les plus grandes économies européennes enregistrent des quantités quasi record d'énergie solaire alors qu'une vague de chaleur s'étend sur le sud-ouest du continent, stimulant la demande d'électricité pour garder les gens au frais. En mai, l'énergie solaire a satisfait près d'un quart de la demande totale d'énergie sur cinq des plus grands marchés européens de l'électricité. L'augmentation de l'offre d'électricité n'a guère contribué à atténuer la hausse des prix, qui est alimentée par l'augmentation du coût du gaz, la Russie ayant réduit certains flux vers l'Europe. Les Européens augmentent la climatisation pour faire face à la hausse des températures, qui ont atteint 39 degrés Celsius à Madrid.
En Allemagne, l'énergie solaire a atteint un record de 36 848 mégawatts, selon les données de l'European Energy Exchange AG. Cela a permis de répondre à plus de 60 % de la demande à un moment donné de l'après-midi, selon les données de Fraunhofer ISE. L'Allemagne a ajouté environ 5,3 gigawatts de capacité d'énergie solaire en 2021, soit 10 % de plus que l'année précédente, mais toujours beaucoup moins que pendant ses années de boom autour de 2010, selon l'association de l'industrie solaire. Environ 10 % de la consommation annuelle d'électricité de l'Allemagne est couverte par la production solaire et l'objectif du gouvernement est de porter la capacité à 200 gigawatts d'ici 2030, contre 59 gigawatts actuellement.
En Espagne, le pays européen présentant le plus grand potentiel de production solaire, l'énergie solaire a couvert environ 23 % de la demande d'électricité juste après 14 heures mercredi 15 juin, selon les données du gestionnaire de réseau. Le pays prévoit d'accroître rapidement sa capacité dans les années à venir afin de réduire sa dépendance à l'égard du gaz et du charbon, qui coûtent cher. Selon BloombergNEF, la capacité solaire espagnole devrait augmenter de 27 % cette année et plus que tripler d'ici la fin de la décennie.
Sources : Bloomberg, Financial Post

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