Sustainability Newsletter #39

Family Offices
sep

#Le chiffre du mois - 4 

4 jours de travail par semaine, des avantages pour la santé 

Le plus grand essai au monde de la semaine de travail de quatre jours a été salué comme une "percée majeure" après que la plupart des entreprises participantes aient déclaré qu'elles conserveraient ce fonctionnement à la suite du projet pilote. L’essai impliquait 61 entreprises de divers secteurs au Royaume-Uni à s'engager à réduire de 20 % les horaires de travail de leurs employés pendant une période de six mois. Les entreprises devaient également s'assurer qu'il n'y avait pas de réduction des salaires pour leurs employés. 

L’étude, menée par le Boston College, l’université de Cambridge et l’institut de recherche britannique Autonomy, a révélé une baisse importante des taux de stress et de maladie parmi les 2 900 employés concernés. Environ 39 % des employés ont dit être moins stressés par rapport au début du projet, et le nombre de jours de maladie pris pendant l’essai a diminué d'environ deux tiers. Les résultats ont même permis de constater que les revenus des entreprises ont légèrement augmenté de +1,4 % en moyenne sur la période, et de +35 % en comparaison avec la même période de six mois en 2021.

Toutefois, même si les chercheurs présentent cette semaine de quatre jours comme "prête à franchir la prochaine étape de la mise en oeuvre", plusieurs employés ont fait part de préoccupations concernant l'intensification ou encore l'augmentation de la charge de travail. Les résultats ont également révélé que certains employés estimaient que l'accent mis sur l'efficacité avait rendu le milieu de travail moins convivial.

Sources: The Independant, Forbes

sep

Tendances et Initiatives

L'Union Européenne veut bannir les produits issus de la déforestation 

L'Union européenne (UE) s'apprête à interdire l'importation de matières premières produites sur des terres deforestées à travers le monde, afin de protéger les forêts tropicales qui servent de tampon contre le changement climatique. L'objectif est de mettre fin à l'abattage des forêts pour la culture de produits vendus en Europe. Il s'agit notamment de l'huile de palme, du soja, du bœuf, du bois, du caoutchouc ou encore du café, ainsi que de certains produits manufacturés tels que le chocolat, le cuir et les meubles. Pour les exporter en direction de l'UE, les entreprises devront prouver qu'elles n'ont pas fabriqué leurs produits sur des terres qui ont été déboisées ou dégradées depuis le 31 décembre 2020. Elles devront également prouver que les produits ont été fabriqués dans le respect des lois locales sur les droits de l'homme et des lois protégeant les droits des peuples autochtones. Ces mesures devraient entrer en vigueur en juin 2023. Les entreprises auront alors 18 mois pour s'y conformer, avec un délai supplémentaire de six mois pour les petites entreprises.

Jusqu'à présent, les efforts visant à mettre un terme à la destruction des forêts de la planète étaient essentiellement axés sur la persuasion et les incitations positives. Aujourd'hui, l'un des acteurs les plus importants de l'économie mondiale a recours à la force. Les entreprises qui ne respectent pas les règles pourraient se voir infliger des amendes représentant au moins 4 % de leur chiffre d'affaires annuel dans l'UE. Si le système se pérennise et que les importateurs se conforment aux règles, les consommateurs pourront déguster leur café du matin en sachant qu'aucun arbre n'a été abattu pour faire pousser les grains. Toutefois, une étude publiée en 2022 révèle que les nouvelles mesures sont susceptibles d’entraîner des coûts de mise en conformité équivalants à 3,5 % du chiffre d'affaires et pénaliseraient des millions de petits agriculteurs d'Asie, d'Amérique latine et d'Afrique qui n'ont pas les moyens de se conformer.

Sources : Bloomberg, Les Echos

 

Des immeubles chauffés par un datacenter Amazon à Dublin

Cet hiver, l'Université Technologique de Dublin ainsi que le bâtiment voisin du South Dublin County Council, ont été les premiers clients d'un nouveau système de chauffage urbain devenu opérationnel à la mi-décembre. De manière générale, les serveurs de datacenters émettent une chaleur excessive lorsqu'ils traitent des données. Cette chaleur se retrouve habituellement dans l'atmosphère sous forme de pertes. Plus le datacenter est grand, plus la chaleur émise est importante. C’est le cas des datacenters d’Amazon situés à Tallaght (sud-ouest de Dublin). Sur place, un tout nouveau système de chauffage a été mis en place et récupère cette chaleur pour la réutiliser sous la forme d’énergie verte dans les bâtiments de la ville.

Dans le datacenter Amazon à Tallaght, les serveurs sont refroidis grâce à l’eau circulant dans une "unité de traitement de l'air". L’eau, ayant absorbé la chaleur des serveurs, est ensuite acheminée en dehors des entrepôts vers des pompes à chaleur qui la condensent à haute température. Le système de pompes expédie ensuite cette eau bouillante à travers des tuyaux avec pour objectif de chauffer différents bâtiments. Les économies du projet Tallaght ont été estimées à près de 1 400 tonnes d'émissions de CO2 chaque année, soit une réduction d'environ 60 % par rapport au système précédent de chaudières individuelles sur place. Une fois pleinement opérationnel, le système devrait chauffer 47 000 mètres carrés de bâtiments publics locaux, 3 000 mètres carrés de bâtiments commerciaux et 135 appartements. A l’issue de ce lancement, plusieurs autres promoteurs résidentiels ont déjà manifesté de l'intérêt.

Sources : Reasons to be cheerful, RTE

sep

Finance durable

L’industrie de la mode envisage un durcissement de la réglementation liée au recyclage

Depuis plusieurs années, les entreprises du secteur de l'électronique et de l'emballage se sont regroupées pour contribuer au financement des programmes de recyclage dans le cadre de nouvelles règlementations. Aujourd'hui, les fabricants de vêtements investissent dans des infrastructures de recyclage pour se préparer à des exigences similaires en Europe. Selon les Nations Unies, environ 85 % des textiles finissent dans des décharges ou sont incinérés alors que la plupart des matériaux pourraient être réutilisés. Quelque 500 milliards de dollars sont perdus chaque année parce que les vêtements sont sous-utilisés et non recyclés. En outre, l'industrie de la mode contribue à hauteur d’environ 10 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit plus que l'aviation et le transport maritime réunis. Les programmes de Responsabilité Elargie des Producteurs (REP) constituent une première réponse aux déchets textiles. En effet, les programmes de REP font payer aux producteurs de minuscules frais - souvent une fraction de centime - sur chaque article pour financer la collecte et le recyclage des déchets. Plusieurs États américains ont récemment adopté une législation sur la REP pour les emballages. En Europe, il existe une grande variété de politiques REP pour différentes industries, mais l'exécutif de l'Union européenne prévoit de proposer des règles REP pour l'industrie textile dès juin 2023.

En janvier, le deuxième plus gros détaillant mondial de mode, H&M, a annoncé avoir formé un partenariat stratégique avec le groupe allemand de recyclage Remondis pour collecter, trier et vendre les vêtements et les textiles usagés ou non-vendus. Ce projet prévoit de débuter des activités en Europe et vise à prolonger le cycle de vie de près de 40 millions de vêtements en 2023.

Sources : Wall Street Journal, Reuters

 

De nouvelles normes de publication d’informations sur la durabilité des entreprises devraient rentrer en vigueur en 2024

L'International Sustainability Standards Board (ISSB) a déclaré s’être accordé sur des règles qui harmoniseraient les divulgations d’informations environnementales des entreprises dans le monde entier. Lors d'une réunion tenue en février, le conseil a voté la publication de lignes directrices mondiales à la mi-année qui entreront en vigueur en janvier 2024. L’ISSB fait partie de l'International Financial Reporting Standards Foundation (IFRS), un organe comptable qui supervise les rapports financiers tels que les résultats des entreprises, et qui devrait promouvoir ces normes de divulgation de durabilité auprès des régulateurs de marché. Les ministres des Finances de plus de 40 pays ont déclaré qu'ils accueillaient favorablement les travaux de l'ISSB, y compris les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Allemagne. Néanmoins, l'ISSB a accordé aux entreprises une exemption d'un an pour la déclaration des émissions CO2 de leurs chaînes de valeur – appelées émissions de la portée 3 – en raison de la difficulté de recueillir des données auprès des fournisseurs.

Sources: Wall Street Journal, ESG Today

sep

Planète et Société

Le Chili renonce à un projet minier pour des raisons environnementales

C’est une décision suffisamment rare pour être soulignée. Mi-janvier, le gouvernement chilien a rejeté en Conseil des ministres le projet minier de Dominga en raison de son impact environnemental. Très controversé, il devait permettre d’extraire 12 millions de tonnes de fer et 150 000 tonnes de cuivre par an. Il prévoyait aussi la construction d’un port et d’une usine de dessalement. La mine devait se situer dans une réserve naturelle unique au monde, dans le nord du pays et à proximité de l'archipel de Humboldt, où vit un grand nombre de manchots. La société Andes Iron a annoncé qu'elle ferait appel de la décision devant les tribunaux. Ceux qui défendent le projet assurent que Dominga apportera croissance et développement économique à l’une des communes les plus pauvres du Chili. Le pays tire la majorité de ses revenus de l'industrie minière, le Chili étant le premier pays producteur de cuivre au monde. Néanmoins, le pays est particulièrement vulnérable aux impacts du changement climatique. Selon un classement établi en 2022 par l'entreprise américaine Uswitch, le Chili se classe dans le top 10 pays ayant subi le plus de pertes économiques liées au changement climatique avec un montant de 82 milliards de dollars sur la période 1902-2021. Et c'est aussi l'un des pays qui pourrait souffrir le plus de la sécheresse d'ici 2040, selon le WRI. La décision d'interdire un nouveau projet minier, extrêmement gourmand en eau, dans le pays apparaît donc assez logique et s'inscrit pleinement dans l'agenda du nouveau président Gabriel Boric, qui a placé le changement climatique en tête de ses priorités

Sources : Novethic, Business & Human Rights

 

Des skieurs professionnels se mobilisent auprès de l'instance dirigeante du sport pour agir face à la crise climatique et au manque de neige

En février, plusieurs skieurs de haut niveau ont signé une lettre adressée à la Fédération internationale de ski et de snowboard (FIS) pour demander que des mesures soient prises face à l'urgence climatique. En raison du réchauffement de la planète, l’enneigement dans certains des meilleurs domaines skiables n’est plus garanti et la situation devrait empirer avec le réchauffement climatique et l'irrégularité météorologique. Ainsi, la FIS s’est vue demander de revoir sa stratégie de durabilité, jugée insuffisante par des un grands nombre d’athlètes. Parmi leurs requêtes, ils ont demandé un calendrier de courses "géographiquement plus raisonnable" afin de réduire les émissions de carbone liés aux déplacements, car les courses nécessitent bien souvent de nombreux voyage en avion à travers le monde entier. Cette année, le circuit masculin aura fait deux fois l'aller-retour entre l'Europe et l'Amérique du Nord. Le coureur norvégien Aleksander Aamodt Kilde a déclaré à l'Associated Press : "Nous voyons que le monde est en train de changer. Nous voyons aussi l'impact de notre sport... Je veux que les générations futures connaissent l'hiver et soient capables de faire ce que je fais." La lettre, signée par 200 athlètes, a été rédigée par l’autrichien Julian Schütter, ambassadeur du groupe de campagne pour le climat Protect Our Winters (Pow).

Source: The Guardian

sep

News entreprises

LVMH s'associe à Dow en vue de développer des solutions d'emballage durable pour ses marques de cosmétiques et de parfums

-        Entreprise : LVMH MOET HENNESSY LOUIS VUITTON SE 

-          Secteur : LUXURY

-          Note trèfle : 7/10

Le géant de la science des produits chimiques et des matériaux Dow Inc. a annoncé en janvier le lancement d'une nouvelle collaboration avec LVMH Beauty. Ce partenariat vise à accélérer l'utilisation d'emballages durables à base de plastiques bio et circulaires sur les principales marques LVMH Beauty dès cette année. Ce projet s’aligne avec les engagements de durabilité du Groupe LVMH, qui incluent notamment l'élimination du plastique vierge fossile dans les emballages d'ici 2026, avec un objectif intermédiaire 2023 pour renforcer les efforts de matériaux durables. Dans le cadre de la nouvelle initiative, les entreprises travailleront à l'intégration des plastiques bio et circulaires pour des applications incluant des flacons de parfum haut de gamme et des pots de crème cosmétiques. Cette nouvelle collaboration fait suite au lancement par Dow, en octobre, d'une nouvelle plate-forme d'affaires, Circular & Renewable Solutions, alignée sur le segment d'activité Packaging & Specialty Plastics de l'entreprise, ainsi qu'à un objectif de commercialisation de 3 millions de tonnes de solutions circulaires et renouvelables annuellement d'ici 2030.

Sources : ZoneBourse, ESG Today

 

Volkswagen va former de nouveau près de 22’000 de ses employés pour la production de véhicules électriques 

-          Entreprise : VOLKSWAGEN AG

-          Secteur : AUTOMOBILES

-          Note trèfle : 3/10

Volkswagen a annoncé le lancement d'une vaste campagne de recyclage, avec des projets de formation de 22.000 salariés de la production en mobilité électrique à son usine de Wolfsburg, la plus grande usine de fabrication automobile d'Europe. La nouvelle initiative de formation intervient alors que Volkswagen accélère le changement de sa flotte vers les véhicules électriques. En effet, Volkswagen a annoncé en décembre son intention d'investir 460 millions d'euros sur le site de Wolfsburg d'ici le début de l'année 2025, principalement pour préparer l'usine à produire sa nouvelle compacte électrique ID.3. Dans le cadre de son plan "Way to Zero" dévoilé en 2021, l'entreprise s'est engagée à faire d'ici 2030 au moins 70% de ses ventes d'unités en Europe des véhicules tout électriques. Volkswagen a également dit qu'il ne produirait que des véhicules électriques en Europe à partir de 2033. 

Sources : ESG Today, ZoneBourse

 

Le géant de la batterie LG Chem se prépare à verrouiller les approvisionnements en minéraux

-       Entreprise : LG CHEM LTD 

-       Secteur : MATERIALS-CHEMICALS, PAPER AND FOREST PRODUCTS, CONTAINERS AND PACKAGING

-       Note trèfle : 6/10 

LG Chem Ltd. donne la priorité aux efforts visant à sécuriser les matières premières utilisées dans les batteries des véhicules électriques et à établir une chaîne d'approvisionnement mondiale autosuffisante, notamment via des partenariats et des investissements potentiels dans des sociétés minières. LG Chem fabrique des matériaux cathodiques actifs, un ingrédient clé des batteries de véhicules électriques. Il s'agit de la société mère de LG Energy Solution, le deuxième plus grand fabricant de cellules de batterie au monde et fournisseur de constructeurs automobiles tels que Tesla Inc., General Motors Co., Ford Motor Co. et Stellantis NV.

"Nous nous préparons avant tout à sécuriser l'approvisionnement en matières premières, qui est selon nous plus crucial que le prix", a déclaré le directeur général de LG Chem, Shin Hak-cheol, dans une interview accordée à Bloomberg Television à Séoul. "Notre priorité absolue est de sécuriser suffisamment de matières premières pour l'avenir." La fragilité de la chaîne d'approvisionnement de l'industrie des véhicules électriques a été exacerbée par les perturbations causées par des événements mondiaux majeurs tels que la pandémie de Covid et la guerre de la Russie en Ukraine, faisant grimper le coût des matières premières, notamment des métaux comme le lithium, le nickel, le cobalt et le manganèse, qui sont utilisés dans les piles. 

Sources: Bloomberg, Yahoo Finance 

sep

Etude

Les scientifiques de la Royal Horticultural Society élaborent un "plan de bien-être" pour déterminer les bienfaits des jardins sur la santé

Des scientifiques effectuent actuellement des tests dans un jardin expérimental du Surrey pour déterminer les effets des plantes et des fleurs sur les populations. Dans le jardin expérimental de la Royal Horticultural Society (RHS) à Wisley dans le Surrey, des paysagistes ont créé un jardin divisé en plusieurs sections, avec des fleurs de couleurs et de parfums différents. Le Dr Lauriane Chalmin-Pui, scientifique de la RHS en charge du bien-être, a déclaré : « Nous espérons découvrir quelles sont les différentes caractéristiques qui influencent la façon dont les jardins peuvent améliorer le bien-être. » La RHS affirme que son objectif est de promouvoir la valeur sanitaire, sociale et culturelle des espaces verts pour la population en général, ainsi que pour des groupes spécifiques de personnes qui n'auraient pas accès à des jardins privés. 

Pour déterminer ce qu'il faut planter dans les jardins, Chalmin-Pui réalise toute une série d'expériences, dont une qui isole les différentes odeurs. Des milliers de personnes visitant Wisley lui ont fourni des données sur les émotions que suscite chaque plante - celles qui calment et celles qui éveillent. Elle a également surveillé le rythme cardiaque et le niveau de transpiration de personnes effectuant des tâches difficiles dans une pièce où se trouvaient différents types de fleurs, pour déterminer si les fleurs pouvaient procurer un effet calmant. Elle espère que ce modèle pourra être déployé dans les écoles accueillant des enfants ayant des besoins éducatifs spéciaux, ainsi que dans les jardins des hôpitaux. Ses conclusions seront publiées dans le courant de l'année.

Source: The Guardian

 

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