Sustainability Newsletter #42


#Le chiffre du mois - 10 par seconde
Réchauffement climatique - 10 climatiseurs sont vendus chaque seconde
Le réchauffement de la planète rend plus pressante la nécessité de rester au frais. Selon le groupe de recherche Sustainable Energy for All, environ 1,2 milliard de personnes dans le monde, issues des zones rurales et urbaines, sont menacés parce qu'ils n'ont pas accès au refroidissement, notamment à la réfrigération et à l'air conditionné. Parallèlement, 2,4 milliards de personnes de la classe moyenne sont "sur le point" d'acheter l'appareil de refroidissement le plus abordable à leur disposition, sans se soucier de son efficacité.
Si l'achat de climatiseurs bon marché par des millions de personnes constitue une solution rapide à un climat plus chaud, il risque également de compliquer la transition énergétique. En effet, la climatisation sera "l'un des principaux moteurs de la demande mondiale d'électricité au cours des trois prochaines décennies", a déclaré l'Agence internationale de l'énergie (AIE). L'organisation estime qu'environ 10 nouveaux climatiseurs seront vendus chaque seconde d'ici à 2050. Néanmoins, lors de l'achat d'un nouveau climatiseur, les consommateurs privilégient bien souvent le prix au détriment de l'efficacité, entrainant ainsi une demande énergétique bien supérieure à ce qui est réellement nécessaire. Pour lutter contre ces appareils énergivores bon-marchés et pourtant peu efficaces, l'AIE souligne que la mise en place de politiques encourageant l'achat de climatiseurs plus efficaces pourrait être une solution pour réduire la demande d'énergie de 45 %, tout en diminuant les coûts d'exploitation du réseau électrique de $3'000 milliards.
Source : Bloomberg, The Financial Express

Tendances et Initiatives
Reconversion dans l’éolien marin pour un grand pôle pétrolier américain
Chaque matin, plus de 600 ouvriers pointent sur le chantier naval de Louisiane où l'Eco Edison, le premier navire construit aux États-Unis pour desservir les parcs éoliens en mer, est en construction. Il ne s'agit là que d'une partie de la transition énergétique qui remodèle la région du golfe du Mexique, de plus en plus parsemée de projets éoliens en mer. En février, l'administration Biden a annoncé la toute première vente de concessions éoliennes offshore dans le Golfe, au large des côtes du Texas et de la Louisiane. Ce projet intervient au moment où la région souffre de licenciements dans l’industrie pétrolière et gazière. Dans l’État de Louisiane, les emplois liés au secteur ont été divisé par 2 entre 2015 et 2021. Le projet a donc été favorablement accueilli par la population qui espère attirer de nouveaux investisseurs, créer de nouvelles opportunités d'emploi et relancer l’économie locale. Les entreprises du Golfe ont déjà signé 23% des contrats pour les besoins offshores, mettant à profit leur expertise dans les opérations pétrolières et gazières pour soutenir les parcs éoliens.
Dominion Energy Inc. a déjà investi plus $500 millions dans la construction d’un navire d'installation éolienne au large du Texas. De son côté, le géant de l'énergie Shell Plc a investi $10 millions dans Gulf Wind en mars dernier pour faire avancer la recherche sur des turbines capables de produire de l'électricité de manière rentable et de survivre à des ouragans. Selon le ministère américain de l'énergie, un seul parc éolien offshore construit dans le Golfe pourrait créer environ 4'500 emplois et stimuler l'économie à hauteur de $445 millions.
Sources : Bloomberg, EnergyConnects
Villes éponges : une solution d’avenir
Si une bonne gestion de l'eau a toujours été essentielle pour les villes, le changement climatique combiné à la croissance urbaine dans des zones plus vulnérables, en a fait une priorité encore plus importante. La province chinoise de Hainan innove grâce à son réseau pionnier d'infrastructures vertes et naturelles capables d'absorber les inondations dues aux tempêtes et les fortes pluies de mousson. Yu Kongjian a été le premier à proposer le concept holistique de "ville éponge". "Pour survivre, il faut être spongieux", explique Kongjian, doyen de l'Université de Pékin, et précise que protéger les villes avec des infrastructures en béton est voué à l'échec.
"L'un des problèmes auxquels toutes les villes sont confrontées est qu'à mesure qu'elles s'étendent, elles ne font que bétonner tous les terrains", explique Asit K. Biswas, expert à l'université de Glasgow. "L'eau qui s'écoulait vers le sol ne s'y infiltre donc plus. Les inondations deviennent un problème et les nappes phréatiques ne sont pas reconstituées. C'est pourquoi nous avons besoin de villes éponges". L'idée n'est pas d'installer d'énormes structures artificielles en mousse dans les zones urbaines, mais plutôt de créer des villes remplies d'espaces naturels capables d'absorber, de stocker et de nettoyer la pluie et les inondations. L'idée de "ville éponge" de Kongjian s'inspire d'anciennes approches agricoles chinoises. "Il s'agit d'un héritage culturel qui repose sur 5'000 ans d'expérience en matière de gestion de l'eau. » précise le chercheur. Il ajoute que de nombreuses autres civilisations dans le monde ont également des modes de vie adaptés aux moussons et aux inondations. D’ici 2030, les villes éponges chinoises visent à traiter 70% des eaux de pluie sur plus 80% de leur territoire.
Sources : Reasons to Be Cheerful, Interesting Engineering

Finance durable
La coalition internationale des assureurs en faveur du climat joue sa survie
La plus grande coalition mondiale d'assureurs en faveur du climat s'apprête à tenir des discussions d'urgence après qu'une vague de départs ait révélé à quel point la rhétorique anti-ESG aux États-Unis déstabilise les membres. Les signataires de la Net Zero Insurance Alliance (NZIA) prévoient de se réunir pour discuter des prochaines étapes après le départ de certains des membres dont Munich Re. Cette évolution fait suite à une escalade des attaques du parti républicain contre les entreprises et les investisseurs perçus comme adoptant des objectifs environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance (ESG). Dans une lettre datée du 15 mai, les procureurs généraux représentant 23 États américains se sont déclarés "préoccupés par la légalité" de la NZIA, qu'ils ont rendue responsable de la hausse des prix de l'assurance et de l'essence.
Cette lettre est le dernier exemple en date de l'utilisation des règles antitrust comme levier pour condamner l'ESG par le parti Républicain. Les entreprises mondiales se retrouvent au cœur du dilemme. Alors que l'Europe a adopté l'ESG et établi des exigences réglementaires et juridiques pour la soutenir, la situation aux États-Unis est quant à elle grandement influencée par un paysage politique divisé. La NZIA a vu cinq grands assureurs la quitter depuis la fin du mois de mars. Le départ de Munich Re a été suivie par celle de Zurich Insurance Group AG et de Hannover Re. Cette semaine, Swiss Re et Lloyd’s ont rejoint l'exode. Ces cinq assureurs ont déclaré qu'ils restaient attachés aux objectifs climatiques, mais qu'ils préféraient les poursuivre de manière isolée plutôt que dans le cadre de la NZIA.
Sources : Le Figaro, Bloomberg
Les meilleurs fonds ESG d'Asie dopent les rendements d'un marché autrefois mal-aimé
Les meilleurs fonds ESG d'Asie récoltent les fruits de leurs investissements au Japon, un marché largement ignoré même par les gestionnaires de fonds locaux axés sur le développement durable. Quatre des cinq fonds les plus performants d’Asie cette année se concentrent sur le Japon, affichant des rendements totaux de plus de 17% (Bloomberg) sur les fonds ESG disposant d'au moins $250 millions d'actifs. Ce chiffre dépasse le gain moyen de 1,1% pour l'ensemble des fonds ESG asiatiques et le rendement de 16% de l'indice boursier japonais Topix. Les gestionnaires de fonds ayant des mandats durables au Japon ont généralement évité leur marché domestique, citant des rendements relativement faibles et des pratiques ESG médiocres. Néanmoins, les assets managers qui ont fait le pari de rester proches de leur pays ont bénéficié d'une meilleure gouvernance d'entreprise, d'une dose d'inflation et de l'appui de l'investisseur milliardaire Warren Buffett. Ces éléments ont donc renforcé l'optimisme à l'égard des actions japonaises, qui ont été parmi les plus performantes au monde cette année.
Parmi ces grands gagnants, les fonds ESG Alma Eikoh Japan et Goldman Sachs Japan Equity Partners ont notamment affiché des rendements de plus de 20% chacun. Le fonds Alma Eikoh a bénéficié des gains de sociétés industrielles telles que Japan Airlines Co et Mitsubishi Heavy Industries Ltd. La première lève actuellement des milliards de yens pour financer la transition, tandis que la seconde cherche à utiliser l'hydrogène et les technologies de capture du carbone pour réduire les émissions de carbone. Néanmoins, le principal risque du point de vue ESG sera d'ordre environnemental pour le Japon avec l'entrée en vigueur des réglementations sur les émissions. Le 5ème plus gros émetteur mondial a déjà commencé à mettre en place un système de tarification du carbone cette année, ce qui pourra à terme influencer les stratégies d’investissements des plus grands gestionnaires de fonds.
Source : Bloomberg

Planète et Société
Les Nations Unies s'inquiètent de l'absence de femmes au sommet de l'État chinois
L'absence de femmes parmi les hauts dirigeants chinois est préoccupante, ont déclaré les Nations unies dans un rapport publié en mai, tout en recommandant à la Chine d'adopter des quotas et un système de parité entre les sexes afin d'accélérer la représentation des femmes au sein du gouvernement. Bien que la représentation des femmes dans la vie politique et publique de la Chine ait augmenté ces dernières années, la commission s’est dit préoccupée par le fait que les femmes ne représentent seulement que 26% des députés au Congrès national du peuple. La commission évoque également des faits d'intimidations et de harcèlements à l'encontre des femmes défenseuses des droits de l'Homme. Le ministère chinois des affaires étrangères a quant à lui déclaré que le gouvernement attachait une "grande importance" aux échanges internationaux et qu'il "étudierait attentivement les commentaires utiles formulés par la commission". Le ministère a fait savoir qu'il souhaitait également s'engager auprès de la communauté internationale pour promouvoir la cause des femmes dans le monde entier.
Costa Rica – quand la nature s’invite dans l’équation
La péninsule d'Osa, sur la côte ouest du Costa Rica, n'occupe que 0,001 % de la surface de la planète, mais elle abrite environ 2,5 % de la biodiversité mondiale. Les forêts de la péninsule luttent contre la perte de biodiversité et jouent un rôle clé dans la capture du carbone et la lutte contre le changement climatique. Grâce au nouveau programme gouvernemental de Paiements pour Services Environnementaux (PSE), la région d'Osa est désormais un exemple de plus démontrant comment des incitations financières peuvent conduire à la protection des forêts, tout en soutenant l’emploi et les économies rurales. Arrêter de générer des revenus agricoles est un sacrifice économique qui n'est pas reconnu par le marché, bien qu'il génère des bénéfices pour le reste du monde. En payant les propriétaires terriens, le gouvernement les incite à préserver l'environnement et contrecarre les forces du marché qui poussent les habitants à convertir les forêts tropicales en terres agricoles. Le budget annuel du programme se situe entre 20 et 25 millions de dollars, dont 92 % sont financés par une taxe sur les ventes de combustibles fossiles. Depuis sa création, l’initiative aurait déjà protégé 1,3 million d'hectares de forêt et formalisé plus de 19 000 contrats avec des propriétaires terriens. À l'échelle mondiale, les retombées économiques de la restauration des terres, des émissions de gaz à effet de serre et de la préservation de la biodiversité pourraient atteindre 140 000 milliards de dollars par an, selon le rapport 2022 Global Land Outlook de l'UNCCD.
Source: Reasons To Be Cheerful

News entreprises
Shell souhaite rendre sa branche d’énergie verte plus rentable
- Entreprise : SHELL PLC
- Secteur : ENERGY
- Note trèfle : 3/10
En mai, les dirigeants de Shell ont fait part publiquement de la nécessité d’accroitre la rentabilité de ses activités dans le domaine de l'énergie renouvelable. L’entreprise prévoit notamment de se désengager des éléments les moins performants de sa stratégie en matière d'énergie propre. Ce choix fait partie d'une stratégie remaniée par le nouveau directeur général Wael Sawan, qui cherche à améliorer les performances de Shell et à éliminer les activités qui ne produisent pas des rendements suffisants. "Les activités qui n'ont pas été couronnées de succès doivent être réduites ou arrêtées. » a déclaré Hill à l'assemblée. Shell a déjà fourni quelques preuves de cette stratégie au cours des derniers mois. Elle a annoncé un examen stratégique de son activité européenne de vente d'énergie au détail, qui est déficitaire, et l'a mise en vente. Elle a également vendu le développeur d'énergie solaire australien Esco Pacific, dans lequel elle détenait une participation minoritaire, et cherche actuellement à vendre une unité de turbine flottante française dans le cadre d'un retrait plus large du marché éolien offshore en France.
Source : Bloomberg
L'entreprise de tech Gradiant lève $225 millions et atteint le statut de licorne
- Entreprise : GRADIANT
- Secteur : WATER MANAGEMENT
- Note trèfle : Non noté
La société Gradiant, spécialisée dans les technologies de l'eau, a annoncé en mai avoir levé $225 millions lors de son dernier tour de table, ce qui porte son évaluation à $1 milliard et en fait une "licorne" du secteur (le terme licorne désigne une entreprise non cotée en bourse dont la valeur est égale ou supérieure à $1 milliard). La technologie de Gradiant, basée à Boston, est utilisée dans toute une série de secteurs, notamment les produits pharmaceutiques et les semi-conducteurs, pour aider les entreprises à réduire leur consommation d'eau et à dépolluer les eaux usées en vue de leur réutilisation. Fondée au Massachusetts Institute of Technology, Gradiant emploie désormais plus de 900 personnes et compte parmi ses clients des entreprises telles que Taiwan Semiconductor Manufacturing Co Ltd, GSK et Rio Tinto. L'entreprise a déclaré que les capitaux levés lors de la série D, soutenue par BoltRock Holdings et Centaurus Capital, seraient utilisés pour poursuivre son expansion, notamment sur de nouveaux marchés tels que le Moyen-Orient, ainsi que pour la recherche et le développement.
Source : Reuters
PepsiCo ouvre son usine intégrant le mieux la durabilité d'Europe
- Entreprise : PEPSICO INC
- Secteur : FOOD, BEVERAGE & TOBACCO
- Note trèfle : 8/10
Le géant de l'alimentation et des boissons PepsiCo a annoncé en mai l'ouverture d'une usine de $320 millions en Pologne, décrite par l'entreprise comme son usine la plus verte en Europe, intégrant des énergies renouvelables pour les opérations et une série de mesures d'économie circulaire pour réduire les déchets d'eau et aider à relever les défis du système alimentaire mondial. PepsiCo a présenté plusieurs mesures axées sur le développement durable mises en place dans l'usine, notamment une faible consommation d'énergie, la production de sa propre énergie à l'aide de panneaux solaires installés sur le toit, et des projets visant à ajouter une ferme solaire sur le site à l'avenir. L'usine collectera et récupérera également l'eau de pluie et chauffera l'eau de traitement pour l'utiliser dans les services publics du bâtiment. L'entreprise a également mis en avant la solution circulaire de l'usine pour les épluchures de pommes de terre restantes du processus de fabrication, qui seront utilisées pour aider à alimenter l'installation grâce à la technologie du digesteur anaérobie, et converties en engrais à faible teneur en carbone qui sera utilisé par les agriculteurs pour leur prochaine récolte.

Etudes
L'ESG : une solution clé pour gagner de l'argent ?
"Il s'agit de gagner de l'argent", a déclaré Bjarne Graven Larsen, ancien directeur des investissements du Régime de retraite des enseignants de l'Ontario, qui a fondé Qblue Balanced en 2018. Ce gestionnaire d'actifs, dont les fonds ESG les mieux classés sont parmi les rares à avoir survécu à une vague massive de dégradations de notations, affirme que l'argent est le motif qui motive sa stratégie environnementale, sociale et de gouvernance (ESG). Graven Larsen fait partie des gestionnaires d'actifs qui s'efforcent de comprendre la fureur qui entoure l'ESG, alors que cette stratégie d'investissement est actuellemement au coeur des débat en politique américaine. Les législateurs républicains ont présenté des dizaines de projets de loi dans les assemblées législatives des États afin d'empêcher les entreprises et les investisseurs de prendre en compte les risques liés à l'ESG. Selon Graven Larsen, le ton du débat a rendu difficile la discussion sur l'ESG.
"Nous n'avons pas essayé d'optimiser les notations", a déclaré Graven Larsen lors d'une interview. "Nous avons essayé de trouver un moyen d'investir dans des entreprises qui, selon nous, créent de la valeur sociétale" et "dont nous pensons qu'elles en tireront profit". L'ESG est un outil qui permet de trouver des actifs qui "seront rentables - très rentables - à l'avenir", a-t-il ajouté. C'est une approche qui est trop souvent négligée ou mal comprise alors que le débat autour de l'ESG devient de plus en plus "émotionnel", a déclaré Graven Larsen.
Le Navigera Global Sustainable Leaders Fund de Qblue a battu 91% de ses pairs au cours de l'année écoulée, selon les données compilées par Bloomberg. Le fonds est classé Article 9 du règlement de l'Union européenne sur la divulgation des informations relatives à la finance durable, ce qui constitue la désignation ESG la plus élevée du cadre.
Source : Bloomberg



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