Un optimisme fébrile
Le marché haussier actuel des actions, entamé en octobre 2022, s’est révélé particulièrement vigoureux. Les investisseurs exposés à l’indice MSCI World ont enregistré des gains impressionnants : +92 % en dollars américains et +61 % en euros à fin octobre. Cette performance a été stimulée par, d’une part, des taux d’intérêt bas et en baisse dans la plupart des pays, d’autre part, une croissance économique modeste mais positive, combinée à une inflation en décélération ; enfin des mesures de relance gouvernementales soutenant l’activité en Europe et en Chine.
Même si un scénario de « melt-up » (à savoir une accélération des marchés financiers) reste envisageable au premier semestre 2026 sous l’effet de ces forces, les investisseurs doivent garder à l’esprit que cela pourrait se produire dans un contexte de fortes incertitudes géopolitiques et de volatilité accrue des marchés. Maintenir une exposition aux actions tout en limitant les risques de baisse sera essentiel
Nos recommandations
À ce stade du cycle économique, nous recommandons à nos clients de trouver un équilibre entre le potentiel de performance des marchés d’actions et le risque toujours présent d’une correction boursière, en privilégiant :
- Des solutions structurées avec protection à la baisse
- Des fonds et ETF d’actions américaines couverts contre le risque de change
- Un rééquilibrage des portefeuilles en réduisant l’exposition aux méga-capitalisations américaines au profit d’autres régions, ainsi que d’actions « value » et de sociétés de moyennes ou petites capitalisations
- Un positionnement sur des zones géographiques, secteurs et thématiques délaissés
- Des fonds et ETF d’actions sectorielles défensives et à faible volatilité
- Des hedge funds et fonds alternatifs (OPVCM UCITS) axés sur les marchés d’actions
- Une diversification vers d’autres classes d’actifs, notamment les matières premières et les actifs réels
Principaux risques
- Les bénéfices actuels peuvent être inférieurs à la croissance des marchés si ces derniers prolongent leur dynamique haussière sur une période plus longue.
- Une récession économique pourrait mettre fin à ce marché haussier, si le ralentissement américain s’avère plus profond que prévu.
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