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En savoir plusÀ l’image des Trente Glorieuses, le rapide développement économique des deux derniers siècles a laissé des traces. La prospérité doit désormais aller de pair avec la durabilité.
L’évolution de l’économie au cours des 200 dernières années est le reflet d’une indiscutable accélération du développement humain. L’extraction et la combustion des matériaux fossiles ont permis à l’homme de passer d’une société agricole à une économie industrielle. Cette évolution a toutefois laissé des traces indélébiles sur les écosystèmes. Afin de pérenniser la vie sur Terre, certains prêchent la sobriété, voire le retour à une société agraire intégrant pleinement le recyclage. D’autres rêvent de nouvelles technologies qui nous éviteraient de passer par ce qu’ils considèrent comme une régression. Entre les deux, les plus modérés cherchent des pistes permettant de ménager l’économie et la Terre.
« Les Trente Glorieuses ont fait croire à l’humanité que le développement industriel était le modèle de prospérité idéal. »
Caroline Palumbo
Investment Communication Manager
Dans les pays occidentaux, le développement économique a connu une nette accélération durant les Trente Glorieuses. Cette période de forte croissance économique et de consommation irresponsable de ressources non renouvelables s’étale de 1945 à 1975. Elle a fait croire à l’humanité que le développement industriel était le modèle de prospérité idéal.
La première désillusion a eu lieu dans les années 70. Les chocs pétroliers ont fait s’envoler l’inflation, malmenant consommateurs et épargnants. Les banques centrales ont alors pris conscience que la pérennité de la croissance dépendait aussi de la stabilisation des prix.
Ces dernières décennies, les services et la consommation ont remplacé l’activité industrielle dans bon nombre de pays dits développés. Le pouvoir de consommer (à crédit) est même devenu un indicateur de développement.
Pour de nombreux pays plus pauvres, cela a commencé en accueillant l’activité industrielle des pays développés grâce à une main-d’œuvre bon marché. Cela leur a permis d’enrichir progressivement leur population et ensuite, de développer leurs infrastructures. Ces deux premières étapes ont entraîné une hausse fulgurante des émissions de gaz à effet de serre. Mais ce n’est rien comparé aux niveaux induits par l’étape suivante : le développement de la classe moyenne et de la consommation.
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« L’ONU a créé 17 objectifs de développement durable (ODD) rassemblés en grands pôles : environnement, économie et société. »
Caroline Palumbo Investment Communication Manager
Pour la Chine ou l’Inde, le défi est aujourd’hui d’en limiter les conséquences environnementales. Afin d’y parvenir, plusieurs écoles s’affrontent. Mais de la plus paternaliste à la plus libérale, toutes s’accordent sur la nécessité d’un modèle de développement durable. Que cela soit dans les pays émergents ou développés.
Pour ce faire, l’ONU a créé 17 objectifs de développement durable (ODD) rassemblés en grands pôles : environnement, économie et société. Ils valorisent tous les projets permettant de renforcer la solidarité, la résilience, l’autonomie et le progrès de nos civilisations. De plus en plus utilisés par les entreprises et le monde financier, les ODD permettent à l’investisseur de participer aux défis qui attendent l’humanité.
Les opinions exprimées sur ce site sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement la position de BNP Paribas Wealth Management.
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