Interview de Florent Bronès sur nos recommandations d'investissement pour septembre
Une combinaison de facteurs négatifs a pesé sur les marchés obligataires, amenant une baisse historique des taux vers de nouveaux points bas. Il s’agit des tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, dont on ne prévoit pas d’issue à court terme, mais aussi d’une hausse de la probabilité d’un Brexit sans accord, du défaut de l’Argentine sur sa dette, des tensions politiques à Hong Kong. Néanmoins, l’impact de cette fuite vers la qualité n’a pas été très marqué sur les bourses dont la baisse n’a rien d’exceptionnelle.
Les fondamentaux continuent de se détériorer : moins de croissance économique attendue, hausses des profits revues en baisse, risques politiques toujours présents. Nous restons négatifs à court terme sur les actifs risqués.
Nous sommes neutres sur les bourses à long terme car le ratio risques/potentiel de
hausse nous parait peu favorable. Si tout se passe bien selon notre scénario de base (une croissance économique modérée y compris dans la zone euro, une faible hausse des profits en 2019 et 2020, des taux d’intérêt très bas historiquement et sans choc à venir car l’inflation demeure basse) les bourses resteront sur leurs points hauts de l’année mais auront du mal à continuer de monter par manque de catalyseur. Par contre le risque de baisse est plus important en cas de concrétisation d’un des risques.