Etude Agrifrance 2018 : Focus sur l'agriculture en France
Météo 2017: une année plus douce avec 9 mois au-dessus des moyennes saisonnières
Le début d’année 2017 s’est avéré plus froid qu’en 2016 avec un mois de janvier inférieur de 2°C aux normales saisonnières. Février a compensé ce déficit avec un printemps également excédentaire au niveau des températures. C’est en juin que la chaleur a été la plus forte. La barre des 35°C a été atteinte quotidiennement dans de nombreuses régions. Début août, la chaleur s’est montrée accablante dans le sud-est. Cette douceur s’est accompagnée d’une sécheresse historique en Provence-Alpes-Côte d’Azur avec un déficit pluviométrique de 35 %. Seul le nord-est a totalement échappé à cette sécheresse grâce à plusieurs épisodes de fortes pluies. Les précipitations sont restées très largement déficitaires sur la quasi-totalité du territoire jusqu’au mois d’octobre. Le mois de décembre a renoué avec la fraîcheur et les pluies généralisées. Au final, l’année 2017 a été plus douce et légèrement plus humide que 2016.

RÉCOLTE 2017 EN HAUSSE
La nette amélioration des rendements en blé comme en maïs entraîne une augmentation annuelle de 26 % de la production de céréales.
La production d’oléagineux s’accroît de 18 % sur un an grâce à des rendements record (notamment en tournesol). La fin des quotas a permis une belle progression de la production de betteraves.
Côté prix, en blé, l’augmentation des récoltes au Canada conforte un environnement baissier. La Russie, qui est en passe de devenir le premier exportateur mondial de blé, affiche avec 32 millions de tonnes des exportations record. Le blé européen connaît deux segments de marché. Le premier segment, qui comprend les blés français à faible
taux protéique (-13 %), subit la pression mondiale et les exportations russes. Le second segment, avec des blés plus protéinés (Allemagne et Pologne), résiste mieux en prix. Pour le maïs, l’offre mondiale reste très abondante et les prix sont tirés à la baisse. Les prix en colza sont tirés vers le bas par les huiles et impactés par la hausse du stock des huiles de palme en Malaisie. Les cours devraient cependant remonter, car la demande mondiale reste soutenue. En effet, les échanges mondiaux ont triplé depuis 2005 alors que la production n’a progressé que de 60 %.
À propos d’Agrifrance
Au sein de BNP Paribas Wealth Management, Agrifrance est le département spécialisé sur le marché du foncier rural : propriétés viticoles, belles demeures de prestige, domaines agricoles, massifs forestiers. Avec une expérience dans ce domaine acquise depuis plus de 40 ans, Agrifrance accompagne ses clients dans leur démarche patrimoniale. Grâce à un réseau de professionnels reconnus, Agrifrance est en mesure de fournir des services complémentaires, tels que l’expertise ou la gestion de propriétés rurales.
Depuis plus de 18 ans, Agrifrance publie sa note de conjoncture annuelle et apporte un éclairage précis sur l’investissement en foncier rural. Cette année, l’étude fait un focus sur l’impact du numérique sur le marché du vin.
Agrifrance s’inscrit dans l’offre différenciante « Private and Alternative Investments » de BNP Paribas Wealth Management au même titre que le Private Equity, l'Immobilier, Le Conseil en Art …