Les Entrepreneurs Élite naviguent en eaux sûres et investissent dans l’immobilier
Sur fond d’inquiétudes liées au coronavirus et alors que les taux d’intérêt sont historiquement bas, les grands entrepreneurs de la planète misent sur l’immobilier, qui apparaît comme une classe d’investissement prioritaire.

Selon une enquête réalisée auprès de plus de 1 100 riches dirigeants d’entreprises du monde entier, les Entrepreneurs Élite profitent de taux d’intérêt historiquement bas, en investissant davantage dans l’immobilier via un endettement accru afin d’optimiser leur retour sur investissement.
D’après l’Étude Entrepreneurs BNP Paribas 2020, les Entrepreneurs Élite souhaitent doubler ou presque leur exposition à l’immobilier privé dans les 12 mois à venir. Si l’on en croit les prévisions des personnes interrogées, les biens immobiliers représenteront en moyenne 18 % de leur portefeuille, contre 10 % aujourd’hui.
Sur les 1 132 entrepreneurs interrogés, près des trois quarts ont investi dans l’immobilier privé. Un tiers environ de ces propriétaires ont investi dans des biens situés à l’étranger, la Chine, les États-Unis et la France étant les marchés les plus appréciés.
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« Les personnes disposant d’un patrimoine net important (HNWI) sont attirés par l’immobilier privé pour toute une série de raisons. Il s’agit d’immobilisations corporelles, qui permettent aux clients d’optimiser le profil risque-rendement de leur portefeuille, tout en percevant un revenu régulier. L’immobilier privé est également perçu comme une couverture contre l’inflation. »
Claire Roborel de Climens, Head of Private and Alternative Investments au sein de BNP Paribas Wealth Management
Les taux d’intérêt étaient déjà bas avant la pandémie du coronavirus, les États cherchant à dynamiser des économies hésitantes. Aujourd’hui, alors qu’une récession mondiale semble inévitable, les taux pourraient devenir négatifs, ce qui serait une aubaine pour l’immobilier. Le secteur, qui constitue une catégorie d’actifs alternatifs, permet également de diversifier les portefeuilles, ce qui est fondamental.
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« À notre avis, il y a là un gros potentiel. Les actifs alternatifs peuvent avoir des effets stabilisants sur les portefeuilles, car ils ne sont pas corrélés à des actifs classiques. Il n’est donc pas irréaliste de leur consacrer de 20 à 25 % d’un portefeuille. »
Luc Leclere, Responsable des Marchés Internationaux en Europe chez BNP Paribas Wealth Management
L’ATTRAIT DE L’IMMOBILIER
Les deux tiers des entrepreneurs investissent directement dans l’immobilier. Toutefois, les valorisations élevées de nombreux marchés poussent les rendements à la baisse. Donc, parallèlement à leurs investissements directs dans l’immobilier, les entrepreneurs ont de plus en plus tendance, dans un souci de rentabilité, à adhérer à des fonds immobiliers à plus haut risque, opportunistes et à valeur ajoutée.
De même, deux entrepreneurs sur cinq font partie de « club deals », dans le cadre desquels plusieurs investisseurs se regroupent pour acheter ensemble un bien immobilier particulier, ce qui permet aux participants à la fois de répartir le risque et d’acquérir une part d’un actif qu’ils n’avaient pas individuellement les moyens d’acheter.
L’immobilier privé est généralement plus rentable que les actions et les obligations pendant les phases baissières. La perspective de prêts bon marché est en outre séduisante pour des entrepreneurs qui cherchent à optimiser leur exposition dans l’immobilier via l’endettement.
En Europe, les études montrent par exemple que les personnes qui investissent dans l’immobilier peuvent espérer des rendements proches de 10 % avec un taux d’endettement de l’ordre de 50-60 %.
À la lumière de ces facteurs, l’immobilier apparaît comme un pari asymétrique – le côté positif étant la perspective de voir la valeur de ces actifs augmenter régulièrement dans une économie prospère, avec des revenus stables provenant des loyers, tandis qu’en cas de récession prolongée, la nature non liquide des biens immobiliers peut être une garantie contre les chutes de prix soudaines (que peuvent connaître par exemple les valeurs boursières).
La volonté des entrepreneurs de développer leur portefeuille immobilier n’est néanmoins pas sans danger.
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« L’immobilier privé peut comporter de gros risques et il est indispensable de se faire conseiller par des spécialistes, souligne Claire Roborel de Climens. Pour limiter l’impact des cycles, nous préconisons à nos clients d’investir de manière régulière, afin que leurs fonds soient répartis sur quatre ou cinq ans. »
Claire Roborel de Climens, Head of Private and Alternative Investments au sein de BNP Paribas Wealth Management

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