L'environnement et l'avenir de notre planète : la gestion de l’eau et des déchets

Nous prenons de plus en plus conscience du fait que la société humaine et l'économie mondiale sont étroitement liées à l'écosystème et en particulier à l'eau et l'énergie. Ceci a conduit à des actions gouvernementales telles que l'accord de Paris COP21 et les Objectifs de Développement Durable (ODD) de l'ONU pour n'en citer que quelques-unes. Nous anticipons une demande croissante de biens et services dans ces domaines, particulièrement en ce qui concerne la disponibilité de l'eau, la gestion des déchets ainsi que les énergies propres et renouvelables. La prise de conscience des critères ESG devrait également inciter les investisseurs à se concentrer sur ces secteurs.
NOS RECOMMANDATIONS |
Nous concentrons notre attention sur 2 sous-thèmes : L’eau : trois domaines clés (1) assurer l'accès à l'eau, (2) garantir sa qualité et (3) optimiser son utilisation. La gestion des déchets et plastiques : nous avons identifié des opportunités pour les investisseurs intéressés par les méthodes de collecte, le recyclage, les solutions de revalorisation des déchets (comme source d'énergie par exemple) et toute innovation qu'une entreprise pourraient offrir dans ces domaines. L’énergie propre et renouvelable : les industries prometteuses sont celles liées à l'innovation technologique et aux équipements dans le solaire, l'éolien, l'énergie géothermique ou l'hydroélectricité. D’autres secteurs sont les piles et les produits chimiques connexes, ainsi que les fabricants d'électricité et d'équipements électriques. Nous concentrerons notre attention sur les actions d’entreprises qui sont des acteurs clés dans ces domaines en utilisant également des fonds gérés ou des ETF. |
Opportunités dans la gestion de l'eau et des déchets
L’eau
D’après l'ONU, l'eau conditionne l'existence humaine et la viabilité de la planète. Elle fait également valoir que l'eau est au cœur de l'adaptation aux changements climatiques, en tant que lien crucial entre le système climatique, la société humaine et l'environnement. Les gouvernements et les entreprises seront donc très probablement contraints d'investir massivement dans la gestion de l'eau au cours des prochaines années. Nous pensons que trois objectifs principaux motivent la demande : (1) assurer l'accès à l'eau, (2) garantir sa qualité et (3) optimiser son utilisation. L'innovation technologique est très forte dans les domaines du traitement de l'eau, du dessalement, de la conception des pompes/filtres à eau, de l'automatisation et des nouvelles techniques d'optimisation, rendant les réseaux plus efficaces (compteurs intelligents, réseaux de capteurs, détecteurs de fuites).
La gestion des déchets
La gestion moderne des déchets devrait déboucher sur un modèle d'économie circulaire axé non seulement sur la gestion des déchets, mais aussi sur la réduction à la source de ces derniers. Les autorités publiques (par exemple l'Union européenne) encouragent le tri des déchets, les investissements dans le recyclage et la réduction de la surcapacité dans les infrastructures de traitement des déchets par incinération. Dans cet environnement en évolution, nous avons identifié des opportunités dans les méthodes de collecte, la revalorisation des déchets (comme source d’énergie par exemple) et toute innovation qu'une entreprise pourrait offrir dans ce domaine.
Les déchets
Les déchets plastiques ont été de plus en plus sous les feux de la rampe ces derniers mois. Les films et reportages télévisés ont accru le sentiment d'urgence à l’égard de cet important défi. D'ici à 2030, tous les emballages en plastique utilisés sur le marché de l'UE seront réutilisables ou recyclables de manière rentable. Le marché du recyclage des plastiques va donc croître au cours des prochaines décennies.
Opportunités dans l’énergie propre et renouvelable
La « transition énergétique » devrait selon nous s'accélérer au cours de l'année à venir. Par transition énergétique, nous entendons des mutations structurelles de la production traditionnellement centralisée et fossile qui n'avait pas jusqu’ici à payer pour des externalités négatives, vers une énergie propre/renouvelable et un modèle décentralisé où l'innovation technologique et la tarification des externalités seront les moteurs essentiels.
Le rythme de transition sera lié aux innovations technologiques, aux politiques gouvernementales (taxe carbone et/ou subvention aux énergies propres) et à l'évolution des préférences des consommateurs et des investisseurs (ESG/ISR). Cette tendance a été soutenue par des reportages médiatiques sur le changement climatique, les mouvements « Fridays for future » et l'introduction de stratégies d'investissements telles que les notations Environnementales, Sociales et Gouvernance (ESG) ou l'utilisation de critères liés à l'investissement social et responsable. La demande en énergies renouvelables devrait par ailleurs être stimulée par la baisse des prix de la production et du stockage de l'énergie (électricité, hydrogène par exemple). Les industries prometteuses sont celles liées à l'innovation technologique et aux équipements dans le solaire, l'éolien, l'énergie géothermique ou l'hydroélectricité. D’autres secteurs seront clefs comme celui des piles et des produits chimiques connexes, ainsi que des fabricants d'électricité et d'équipements électriques.
RISQUES PRINCIPAUX |
Les solutions d'investissement liées à cette thématique sont principalement associées au marché actions. Malgré la pertinence et le potentiel élevé de ce thème, les solutions d'investissement seront soumises aux fluctuations des marchés actions mondiaux. Toutefois, certaines activités (par exemple les services aux collectivités) sont moins sensibles à ces marchés. De plus, les sociétés liées à ce thème pourraient bénéficier d'une notation élevée en termes d'ESG (Environnemental, Social et Gouvernance) ce qui devrait réduire le risque associé au marché actions. Une récession à l’échelle mondiale pourrait fortement limiter la capacité des gouvernements à soutenir les transitions nécessaires. Une forte baisse du prix du pétrole pourrait représenter une contrainte majeure pour les énergies renouvelables. |
