Responsabilité sociale : Conversation avec Thierry Wolter
Membre du Conseil d’administration du Groupe CERATIZIT ; Membre du Conseil d’administration de BIP Investment Partners SA ; vice-président du Fonds National de la Recherche (FNR)
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« En tant qu'entreprise privée, avons une responsabilité sociale. Nous sommes un employeur de premier plan. Nous avons donc une responsabilité envers les milliers de personnes qui dépendent de notre entreprise. »
THIERRY WOLTER
Pour Thierry Wolter, Membre du Conseil d’administration du Groupe CERATIZIT, le capital humain a toujours représenté une préoccupation majeure.
Depuis sa création en 1931, au Luxembourg, CERATIZIT est spécialisée dans les solutions de découpe de métaux et de protection contre l’usure. 86 ans plus tard, cette entreprise, présente dans plus de 50 pays et quatrième producteur de produits en matériaux durs au monde, est devenue un conglomérat valorisé à près d’un milliard d’euros.
Selon Thierry Wolter, la réussite commerciale de CERATIZIT s’explique au moins en partie par la culture qu’il a réussi à développer et à pérenniser.
« [Dans notre entreprise], nous avons l’esprit pionnier, » explique-t-il. « Nous avons une solide culture d’entrepreneuriat. Préserver les racines d’une entreprise, tout en s’adaptant à l’évolution des opportunités d’investissement, est un équilibre délicat mais essentiel à trouver. »
Permettre à chacun de réaliser son potentiel professionnel est une responsabilité globale que l’entreprise prend très au sérieux.
« En tant qu’entreprise privée, nous avons une responsabilité sociale. Nous sommes un employeur de premier plan. Nous avons donc des obligations envers les milliers de personnes qui dépendent de notre entreprise. Notre stratégie d’entreprise doit refléter notre responsabilité envers les collectivités, à savoir créer de l’emploi. »
« Nous avons ainsi mis en place des initiatives afin de nous assurer que nous sommes un employeur de référence et que nous sommes en mesure, à chaque instant, d’offrir à nos salariés un environnement de travail stimulant. »
Pour M. Wolter, l’humain doit être au cœur de la culture d’entreprise, car tous les secteurs commencent à subir la pression des nouveaux modèles disruptifs. La tendance à l’« ubérisation », dans laquelle il n’est plus nécessaire de posséder des actifs pour concurrencer d’autres marques, implique que les entreprises vont devoir trouver de nouvelles sources de création de valeur pour les clients finaux.
« Il faudra développer une relation de confiance, c’est ce qui fera la différence. Quand un secteur devient mature, ses produits risquent d’être considérés comme de simples marchandises. D’où l’importance d’éléments moins « tangibles » dans les relations commerciales, l’humain et la culture d’entreprise, par exemple. »
Comme de nombreux chefs d’entreprise qui ont réussi, Thierry Wolter a maintenant les yeux tournés vers l’Orient, ainsi que vers l’Europe, pour trouver de nouvelles opportunités d’investir, et il est convaincu que la technologie va libérer de nouvelles sources de croissance.
« En matière d’investissement, ma philosophie repose sur les tendances macroéconomiques globales. Je m’inspire des paramètres de succès de régions, secteurs et nouvelles technologies spécifiques. L’Inde et les énergies alternatives attirent tout particulièrement mon attention. Je vois également l’immense potentiel de l’Internet des objets. Je pense que ces opportunités sont vraiment prometteuses. »
Comme de nombreux chefs d’entreprise qui ont réussi, Thierry Wolter a maintenant les yeux tournés vers l’Orient, ainsi que vers l’Europe, pour trouver de nouvelles opportunités d’investir, et il est convaincu que la technologie va libérer de nouvelles sources de croissance.
« En matière d’investissement, ma philosophie repose sur les tendances macroéconomiques globales. Je m’inspire des paramètres de succès de régions, secteurs et nouvelles technologies spécifiques. L’Inde et les énergies alternatives attirent tout particulièrement mon attention. Je vois également l’immense potentiel de l’Internet des objets. Je pense que ces opportunités sont vraiment prometteuses. »
L’article ci-dessus est un extrait du BNP Paribas Global Entrepreneur Report 2018 (en anglais).
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Source de la photo : de.industryarena.com