Indice S&P 500
Volatilité annualisée au cours de chacune des périodes
En savoir plusLa volatilité représente l’ampleur des fluctuations de cours des actifs financiers, et constitue une composante inhérente des marchés financiers. La période récente a été caractérisée par une nette augmentation de la volatilité, et une multiplication des chocs de volatilité. La crise financière de 2008, a marqué un véritable tournant. Depuis, les investisseurs privés, en particulier, questionnent fortement la stabilité des marchés financiers.
L’enjeu pour les institutions financières est de définir les stratégies d’investissements à mettre en œuvre, dans cet environnement, afin de répondre efficacement aux objectifs et inquiétudes des investisseurs.
Nombre de séances par période dont l’amplitude de variation journalière est supérieure ou égale à 4%
En savoir plus*Sources: BNP Paribas, Bloomberg
Davantage qu’à la volatilité moyenne, les investisseurs sont surtout sensibles à la volatilité des marchés lorsque ceux-ci sont en baisse soulignant ainsi que la psychologie des investisseurs est asymétrique, avec une sensibilité exacerbée aux baisses.
La hausse de la volatilité est donc encore plus marquée lorsqu’on se focalise sur la volatilité des séances baissières. Compte tenu de la psychologie asymétrique des investisseurs, cela contribue à renforcer, le sentiment d’incertitude et la perception du risque.
Volatilité annualisée sur 10 ans glissant des séances baissières et haussières
En savoir plus*Sources: BNP Paribas, Bloomberg
LES ORIGINES DE LA HAUSSE DE LA VOLATILITE
La hausse de la volatilité parait trouver ses origines dans la multiplication des chocs macro-économiques qui ont affectés à la fois la sphère économique dite ”réelle ” et la sphère financière.
L’accroissement de l’endettement global depuis plusieurs années est susceptible d’avoir un effet amplificateur sur la volatilité future. Cet effet risque de se faire ressentir tout particulièrement lors des prochaines récessions économiques, quand la capacité de remboursement des agents économiques (états, entreprises) les plus fragiles sera remise en question.
A ces facteurs de nature conjoncturelle, s’ajoute un débat sur la structure même des marchés financiers, et tout particulièrement sur la liquidité sous-jacente des marchés et le rôle des algorithmes de trading. Mais au-delà des débats et controverses, on constate une tendance à l’évaporation des liquidités en cas de stress des marchés, conduisant les investisseurs à parler de liquidité en « trompe l’œil ». La conséquence semble être une hausse des évènements brefs et extrêmes.
Finalement, à tous ces éléments s’ajoutent les doutes sur les conséquences que peuvent avoir les contraintes réglementaires et les taux négatifs imposés aux banques.
LES ACTIONS MENEES POUR LUTTER CONTRE LA VOLATILITE
La lutte contre les causes de la hausse de la volatilité est à ce stade est assez peu ordonnée. Les états sont tiraillés entre leurs volontés de stabiliser l’endettement et de stimuler l’économie. Les banques centrales tentent pour l’heure de stabiliser les marchés financiers par un flux de liquidités massif qui rend l’endettement élevé plus soutenable à court terme mais soulève d'innombrables questions à plus long terme. Il semble donc que les conditions d’une volatilité structurellement plus élevée soient réunies dans les mois à venir.
DES ATTENTES NOUVELLES, DES SOLUTIONS A REPENSER
Les différentes crises et chocs de volatilité ont placé la maîtrise du risque au centre des préoccupations des investisseurs. Les réponses des sociétés de gestion au sens large ont été nombreuses. Parmi toutes les approches proposées, il nous semble essentiel d’isoler celles qui permettent d’ancrer efficacement les attentes de volatilité des investisseurs.
En effet, plus l’investisseur sera en mesure d’évaluer et d’anticiper le comportement de son portefeuille dans des conditions de marché difficiles, plus celui ou celle-ci abordera sereinement la situation et conservera intacte sa stratégie financière de long-terme qui doit lui permettre d’atteindre ses objectifs.
Pour cela, nous vous recommandons de recourir à des solutions d’investissements simples et intuitives.
A travers cette démarche, deux approches nous semblent parfaitement adéquates.
La première approche vise à définir un niveau maximum de volatilité, que l’on pourrait définir comme l’extrême seuil de tolérance, seuil au-delà duquel la volatilité est considérée comme insoutenable.
En pratique, dès lors que le niveau de volatilité maximum est atteint, l’exposition globale du portefeuille aux actifs financiers est réduite, pour re-augmenter progressivement à mesure que la volatilité reflux sous le seuil de tolérance.
Cette approche systématique, échappe de fait aux différents biais comportementaux qui peuvent altérer la prise de décision et conduire à des comportements irrationnels. Elle trouve tout son sens dans un environnement où les chocs de volatilité se multiplient.
En parallèle de l’accroissement du nombre de chocs de volatilité on constate un accroissement de la durée moyenne de ces chocs. Il est dès lors opportun de se protéger, avec ce type de stratégie, contre ces chocs de volatilité, car leur durée et leur fréquence sont en constante augmentation. On constate ici encore un accroissement du nombre de chocs de volatilité, puisque entre 1995 et 2015 on enregistre 42 chocs de volatilité, contre 28 entre 1945 et 1995.
Nombre de période avec une volatilité 30 jours supérieure à 24% et durée moyenne de ces périodes
En savoir plus*Sources: BNP Paribas, Bloomberg
La seconde approche que nous retenons vise, dans un environnement de volatilité élevée et de taux d’intérêt historiquement bas, à générer un flux de revenus réguliers et attractifs au travers de différentes classes d’actifs. L’objectif étant d’identifier, des sources de rendement qui aillent au-delà des sources dites ”traditionnelles”, tout en veillant à une diversification optimale.
Augmenter la part du revenu dans le rendement total* des investisseurs permet de réduire la volatilité du portefeuille grâce à un flux de revenus régulier, et à l’instar de ce que nous avons souligné dans l’approche précédente, d’ancrer les attentes de l’investisseur. La composante revenu, si construite de façon robuste, devient relativement prédictive pour l’investisseur et permet de réduire l’aléa lié à l’évolution des marchés.
Définir la stratégie d’investissement la mieux adaptée à vos objectifs constitue une première étape essentielle. Vous faire accompagner dans vos investissements vous permettra d’appliquer efficacement cette stratégie. Le rôle de votre gérant devient alors capital pour vous aider à prendre en considération la dimension émotionnelle que tout investissement revêt, et réduire les prises de décisions impulsives qui risquent de vous éloigner de vos objectifs à long-terme.
Décompositon de la performance annuelle entre contribution du prix et du dividende
En savoir plus*Sources: BNP Paribas, Bloomberg
Dans ce contexte de marché volatil, la valeur ajoutée d’une Gestion Discrétionnaire, consiste à placer les attentes et les craintes des clients au cœur de son action, en leur proposant des solutions simples et innovantes, adaptées à cet environnement, et en mettant en œuvre une véritable stratégie d’accompagnement, afin de maximiser les chances d’atteindre les objectifs de long terme.
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LA RÉALITÉ AU-DELÀ DU RESSENTI
Le paradoxe de la situation actuelle est que depuis l’éclatement de la crise financière, les marchés actions et obligataires ont enregistré de solides performances. Pourtant les investisseurs privés vivent cette période avec anxiété, ressentant une forte instabilité dans l’évolution des marchés financiers.
Si l’on se focalise sur la période post seconde guerre mondiale, à travers l’étude de l’indice S&P on observe :